jeudi 7 mai 2009

LA BIELLE


Définition: La bielle est l'élément entre le mouvement alternatif du piston et le mouvement circulaire du vilebrequin

Une bielle est composée
  • d'une tête relié au vilebrequin,
  • d'un pied relié a l'axe du piston,
  • d'un corps qui relie la tête et le pied,
  • ainsi que de coussinets ou de roulements situés dans la tête et le pied pour réduire les frottements et faciliter le mouvement rotatif.

  • Description: La bielle est en acier coulé ou forgé. La partie prise dans le vilebrequin, étonnement appelée la tête de bielle, est souvent en deux parties. Elle est lubrifiée par de l'huile provenant du circuit interne du vilebrequin. La bielle est parfois en acier forgé brisée, c'est à dire qu'elle a été fabriquée en un seul morceau et cassée au niveau du chapeau plutôt que d'avoir un chapeau rapporté. Cette technique permet un mariage bielle/chapeau de plus grande précision et un ensemble plus rigide.

    Types de bielles :
    1) bielles monoblocs
    Bielles qui est d'une seule pièces, nécessite l'utilisation d'un villebrequin démontable.





    2) bielles assemblées:
    La bielle est en deux parties, la tête dispose d'un "chapeau" qui sera maintenu par des vis et/ou boulons. Une bielle assemblée permet l'utilisation d'un villebrequin monobloc et facilite les interventions sur les pieces en mouvements.


    3) bielles fendues: Méthode peu répendue, la bielle principale est fendu au niveau de la tête pour permettre à la bielle secondaire de s'accoupler au même maneton du villebrequin. (harley-davidson, indian)


    4)Longueur de bielle:
    La longueur de la bielle dépend de la course du piston (distance qu'il va parcourir sur 1 descente) et la distance entre l'axe du villebrequin et le maneton ou la bielle s'accroche. En pratique un moteur avec des bielles longues favorise le couple, alors qu'un moteur à bielles courtes favorisera le régime de rotation (puissance)

    Coussinet ou bague :

    La plus répandue est la méthode des deux demi-coussinets avec une bielle assemblée pour la tête et une bague pour le pied.
    Si la bielle est monobloc il faudra alors utiliser une bague pour la tête et pour le pied. Le matériaux utilisé doit avoir un faible coéficient de friction (reduire les frottements et faciliter le mouvement de rotation de la tête sur le maneton du villebrequin). Il faut toutefois assurer une lubrification optimale des coussinets ou bagues.

    Roulement à rouleaux ou aiguilles :

    réduisent un peu plus les frottements que les bagues et nécessite moins de lubrification. Par contre ne peuvent etre monté que sur les bielles monoblocs, ce qui impose le villebrequin démontable.
    Une technique couteuse qui n'est plus obligatoire grace aux progres de fabrication actuels.

    Origine

    Le système bielle-manivelle représente sans doute la plus importante innovation du XVe siècle. La pensée technique allemande de cette époque nous a légué un manuscrit anonyme, daté des environs de 1430, dit "Anonyme de la guerre hussite. Celui-ci comporte plusieurs dessins de moulins à bras qui constituent la première représentation figurée certaine de ce mécanisme : on y distingue parfaitement les bielles manœuvrées à bras, et les manivelles.

    Par ailleurs, les techniciens se sont probablement très vite rendu compte qu'il existe deux points morts qui peuvent bloquer le système, de sorte qu'ils ont rapidement associé un volant d'inertie (L'inertie d'un corps découle de la nécessité d'exercer une force sur celui-ci pour modifier sa vitesse (vectorielle)....)sur l'axe en rotation, volant constitué d'une roue ou de barres en équerre munies de maillets et qui constituent l'ancêtre du régulateur à boules.

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